Pourquoi l'éviction de David Gevaert à Virton n'est pas une surprise
L’entraîneur de Virton n’a pas résisté à la défaite face au leader.
- Publié le 13-02-2019 à 06h18
- Mis à jour le 13-02-2019 à 15h30
L’entraîneur de Virton n’a pas résisté à la défaite face au leader. Les Virtonais ont eu beau livrer l’une de leurs meilleures prestations face à Tessenderlo ce week-end, ce revers, aussi immérité soit-il, est fatal à David Gevaert. Pour la deuxième fois cette saison, Flavio Becca, l’homme fort du club gaumais, a en effet décidé d’actionner le fusible entraîneur.
Le désormais ex-entraîneur n’avait pourtant été intronisé qu’à la fin octobre à la tête du club. Quatre mois plus tard, voilà le mentor néerlandophone déjà obligé de refaire ses valises.
"Il n’y aura pas de troisième entraîneur", avait pourtant déclaré, au soir du revers à Châtelet, Sébastien Grandjean, le directeur sportif. Mais l’éviction de David Gevaert n’est pas pour autant une véritable surprise.
Après les deux revers de début décembre, sa tête semblait déjà mise à prix. Si le succès au Lierse, juste avant les fêtes, prolongera son bail de quelques semaines, devant sa télé, Flavio Becca n’a ensuite, apparemment, pas du tout apprécié le maigre spectacle du duel contre le RWDM.
Certains choix tactiques de l’entraîneur sont également pointés du doigt. Avant de recevoir le leader, les jours du mentor étaient à nouveau comptés. La bonne prestation des Gaumais n’aura pas été suffisante pour sauver leur entraîneur.
C’est donc un énième rebondissement dans une saison virtonaise pourtant déjà très agitée. Les Virtonais semblent vouloir rejoindre à tout prix l’échelon supérieur. Voilà qui vient confirmer ce que beaucoup clament haut et fort dans les travées gaumaises : "Virton manque de stabilité."
De son côté, la direction virtonaise affirme pourtant avoir pris "des décisions avec une mûre réflexion et surtout qui s’inscrivent dans un plan stratégique maîtrisé avec l’avis de conseillers techniques".
Leurs récentes décisions et le mercato hivernal agité semblent pourtant démontrer tout le contraire. Pour reprendre l’équipe, les dirigeants gaumais comptent d’ailleurs sur Samuel Petit. Le mentor, qui avait assuré la suite de Frank Defays l’an dernier et sauvé le club à cet échelon, est donc de retour à la tête du groupe gaumais. Pourtant, il y a quelques mois, il n’avait pas été retenu par la direction virtonaise et avait été renvoyé dans le rôle d’adjoint. "Samuel a une profonde connaissance du club et du groupe", justifie la direction gaumaise. "Il a aussi démontré sa capacité à faire émerger la quintessence d’un groupe et sa capacité à insuffler la grinta qui permet de gagner les combats." Il sera secondé par Rik Vande Velde qui conserve, lui, son training de T2.